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 Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves

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Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves Vide
MessageSujet: Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves   Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves EmptyMar 4 Oct - 18:23

Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves Tumblr_lsjmluIGOy1qcbe4go1_500
❥ Douglas John Brown
ft. Jim Carrey
.
Douglas, âgé de 35 ans, il est hétérosexuel, américain, et il fait parti du groupe "Born This Way".
Faites maintenant trois court paragraphe de 5lignes.
-Physiquement, Douglas est d'un type très classique, ne se faisant jamais remarquer par la masse, il arrive toujours à dissimuler son originalité, tout ça pour faire comme les autres. Il n'est pas vraiment rare de voir l'ancien professeur en tenue "balais dans les fesses", une sature droite et un beau costume noir et une cravate colorée. L'homme porte une paire de lunettes ultra-classique, juste de quoi voir convenablement. Ne cherchez pas l'esthétique chez lui, ce visage n'est pas expressif, ses yeux ne sont que deux maigres pupilles et sa barbe de trois jours lui donne un côté sauvage très agréable à regarder; on dirait un homme de croc-magnon un peu trop usé par le travail et les obligations professionnelles.
-D'un point de vue caractériel, il vous suffit de prendre une personne très engagée, quelqu'un qui est actif dans la vie politique, qui se manifeste, qui hurle quand quelque chose ne lui convient pas, et de lui enlever toutes traces de non soumission et de révolte, c'est quelqu'un de généreux, voire gentil mais qui sait se fondre, et suivre le groupe. L'instinct grégaire est inné chez ce sombre personnage. N'espérez pas de lui des chansons ou des textes littéraires engagés, la science fiction est son domaine de prédilection. Toujours rêveur, toujours paumé dans sa bulle de savon, il mérite d'être connu, communiquant rêve à outrance à ses jeunes amis.
-Sa famille ? Il ne la connait pas vraiment, sauf ses parents. Fils unique, il a vu le jour dans un contexte particulier, père au Viêt-Nam, il ne le connait pas vraiment jusqu'à ses deux ans, et il voit débarquer, un beau jour, un type en uniforme de général. Quand aux oncles et aux potentielles tantes, c'est encore pire, il n'a aucun souvenir de personne, sa mère n'enterrant aucune relation particulière avec ses frères et ses deux sœurs. Vivant de son maigre salaire de professeur jusqu'à l'année dernière et actuellement des rentes de ses romans de science-fiction et de son roman érotique "Révélation", il se situe dans la classe moyenne, il n'est pas Marc Levy et il utilise plus de cent mots de vocabulaire, il faut croire que ça ne plait pas vraiment à tous.


..oh baby i love your way..
Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves Tumblr_lsjkrbwjxO1qcbe4go1_500
Je ne dois pas tourner rond. Je ne tourne pas rond, je ne suis pas rond. Un Humain n'est pas rond. Ca tourne en boucle depuis ce matin. En fait, ça me bouffe l'esprit depuis plus de dix jours, depuis que Carl m'a posé la question. Putain de question. Connard de Carl. De quoi se mêle-t'il celui là ? Un mariage comme le sien, foireux au point ultime que sa femme à préférer atteindre ? Tout le monde sait qu'elle se tappe son prof de gym.

Je ne tourne pas rond. Ca c'est clair. Mais bordel, pourquoi je me pose la question ? Ca se voit comme le nez au milieu d'une figure, et c'est peut-être pour ça que j'ouvre ce qu'on appelle "journal intime" à une fille de douze ans, mais à mon âge, je dirais plutôt "thérapie par l'écriture", enfin, ce sont des histoires de psy. Avoir besoin d'écrire des conneries comme ça, c'est être dingue, ni plus ni moins. J'ai lu ça sur un forum Doctissimo, référence en matière de sexualité, penser à vérifier le sexe avec un cheval.

Je me rends compte que le fouillis dans lequel je m'enterre est de plus en plus grave. Mon dernier roman en date a déchainé la critique, parler de cul dans cette société revient à parler de fraise aux pays des framboises. Ca devient affligeant. Penser à aller acheter des fraises, j'ai faim. Putain, je dois pas tourner rond. Suis-je enceinte ? Je ne tourne pas rond, c'est le docteur Carl qui le dit, ça doit être vrai. Après tout, il est chercheur en théâtre grec et romain, il est surdiplomé pour donner des conseils.

Depuis ma naissance, j'ai pas eu de chance. Chance se justifie pas par père général des armées. Penser à déserter. Déserter les couloirs de la FAC où je donne conférence parfois. Mais c'est quoi, ce torchon ? Des ratures, des conneries. Je ne tourne pas rond. Après tout, pourquoi devrais-je tourner rond ? Je ne suis pas une rotation, ni de vecteur ni de je sais pas quoi. Je suis Douglas John Brown, écrivain raté, prof de littérature à la retraite. Enfin, congés sans solde. Penser à démissionner complètement.

Il serait temps que je sois motivé pour commencer à écrire, je planche depuis deux mois sur un chapitre, le premier d'un bouquin bizarre, entre la suite de Révélation et une histoire de vampires; Penser à vérifier si les vampires sont correctement équipés.
Je ne dois pas tourner rond, car j'écris des bouquins. Je ne suis ni écrivain ni prof, je suis un mélange raté. Je suis un mouton, un consommateur averti d'une société pourrie. La vie n'est pas drôle,, j'ai été malheureux pendant mon enfance, vie de merde, père absent, mère alcoolique, pas de frère, pas de sœur et rideau.

Vous savez ce qui est le plus dur ? C'est peut-être des conneries mais une phrase d'Hugo tourne légèrement dans ma petite tête trop chou de bébé de dix ans, vois-tu. Ouais, en gros, c'est ça, le soucis, l'enfance ignorante. J'ai été ignorant une bonne partie de ma jeunesse, puis j'ai connu la magie des livres et de la lecture.

C'est peut-être exactement à ce moment qu'un déclic s'est produit, et que j'ai décidé de remplir une fonction de prof. Je ne dois pas tourner rond. Penser à instruire nos jeunes têtes blondes -enfin blondes ou brunes, pas d'aryens- Je pense sincèrement à la jeunesse que j'ai eu, autant dire que peu de gosses aimeraient avoir la même. Je ne souhaite la même à personne, elle vous rend complètement dingue et vous broie le peu de cerveau que vous pouvez obtenir d'une naissance militaire et civile, un mélange de Kellogs et de Special-K. Penser à acheter des céréales pour les gosses.

Non je n'ai pas de gosses et non je ne vis pas à la mode du Vatican, mais on sait jamais, il est possible que j'héberge les gosses de quelqu'un ou même pour Halloween, je donne pas de bonbons mais des Special-K. Je ne dois pas tourner rond.

Je ne dois pas tourner rond, mais je suis Douglas, et je suis amoureux. Bon, elle ne le sait pas, mais je suis quasi entrain de me demander si je vais l'épouser par un beau jour de printemps. Je ne tourne pas rond, mais je suis Douglas John Brown et je te merde, sale papier blanc. Je suis chevalier de la Table Carré. Je te merde, sale papier, et je ne tourne pas rond.



BEHIND THE SCREEN

.
Je m'appelle Yoann, j'ai dix sept ans, je suis n'amoureux de ma copine qui va s'inscrire ici (a). Je suis passionné d'écriture, d'informatique et de lecture *O*. Je vis à Grenoble mais breton d'origine (a)

COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? PRD
QUEL EST TON NIVEAU DE RP (environs) ? Je dirais 50/75 lignes
AS-TU QUELQUE CHOSE A AJOUTER ? Patates au vin.
QUEL EST LE CODE DU REGLEMENT ? Okp by le plus beau.
AS-TU ENVOYE TON SECRET AU MAIRE ? ? Fait (a)

EXEMPLE DE RP. (si vous avez pris un scénario, nous vous mettrons en situation. Ce qui veut dire que nous vous demanderons de vous mettre en situation vis à vis de votre personnage, et donc, vous devrez créer un rp concernant ce que nous vous demanderons. Une fois le rp terminé, votre fiche le sera aussi. A quoi cela sert ? Tout simplement à assurer au créateur de votre scénario que vous êtes LA bonne personne. )

"Terres dévastées, ruines fumantes, bruits d'explosions incessants. C'est par cette courte phrase que je soulignerais mes souvenirs des premières années de ma vie. Bien entendu, malgré un cerveau que je sais assez poussé, presque aussi développé que l'odeur du sperme dans la bouche, je ne me souviens pas de ma naissance, ni des trois premières années de ma vie. Quelques images me viennent parfois, projetées comme une radiation dans les fesses d'un japonais. Je vois parfois un visage figé dans l'élan de jouissance, en réalité... Plutôt celui de pousser un cri atroce, une femme, elle est belle. Deux diamants d'un vert profond, parsemés d'un brin de noir en guise d'yeux, un visage aux traits assez fin, comme si un peintre aveugle avait parfaitement esquissé ce petit nez en trompette, ce menton d'une finesse sans pareille, deux lèvres fines et si attirantes. La magnifique femme, dans chacune de mes visions tombe dans un dernier cri silencieux, lorsqu'à la manière d'une caméra, je la vois en gros plan, son corps est coupé en deux, les jambes sont séparées du corps, elles flambent.

Il m'arrive aussi de voir un grand homme, j'ai l'impression de me regarder dans un miroir que ce bon vieux coincé de Sigmond désignerait de rêves, mais ça ressemble plus aux descriptions de la vielle gitane qui se farcit les clients dans son arrière boutique de "Voyance Expresse". Cet homme me ressemble très fortement, mais il est plus petit, plus trapu. Un badge est accroché à sa poitrine, je ne lis pas ce qui est marqué dessus, ça semble être un nom, tracé d'un vert penchant, presque hypnotisant. Ce n'est pas un type normal, ça se sent. J'ai toujours eu un don pour juger les gens du premier coup d’œil et ce sosie mal recopié, ce Viêt du clonage ne semble pas net. Une barbe de trois jours, une main tremblante lui donnent un côté allemand très fort. Pourtant, il pose aux côtés d'un type en uniforme. Ces visions me reviennent parfois, lorsque je connais de lourdes périodes de stress.

Elles ont débuté à l'âge de trois ans, alors que j'apprenais que le Père Noël n'existait pas, déçu de ce que je pensais être mes parents à cette époque, je m'étais enfermé dans ma chambre, sans me nourrir, sans prendre la peine de donner à manger aux tambourinements presque sexuels d'un estomac d'obèse réclamant la dose journalière d'un africain. Elles ne m'ont presque jamais quittées, ne laissant qu'un bref répit parmi l'obscurité. Depuis ce temps, je suis devenu un insomniaque profond, ne dormant pas plus que Mylène Farmer dans un lit, je passe mes soirées à diverses occupations, je peux me plonger pendant des heures dans des lectures qui me rappelle la belle époque, celle de l'enfance. Fils spirituel de la littérature étrangère, je me retrouve parfaitement dans certains personnages de Molière, tantôt Tartufe, tantôt Misanthrope.

Si quelque chose me fut inculqué au cours de cette enfance promulguée par deux tuteurs que je pensais mes parents fut des valeurs morales que jamais je n'aurais pu bafouer, contre vent et tempête, je me défendrais d'être queqlu'un de bon, qui a œuvré pour le bien de son pays pendant plus de trente ans. Ultra conservateur sur les bords, je me réjouis de ne pas avoir été Président de la France, Noël Mamère et ses grosses moustaches attirant parfaitement la peur dans mon pauvre être. Je me vante également d'avoir évité Merkel et ses culottes de cheval. J'ai été élevé selon des principes très religieux, anti anglicanisme, mais très branché catholicisme , je visitais souvent des églises durant la période de l'adolescence. Je m'y attachais particulièrement, aux douceurs des courbes des cathédrales aux gorgones primitives, je me souviens jusqu'à l'odeur de moisi si enivrante qui flottait comme les paroles d'un libyen trop énervé dans un air propre, pur.
Je me détachais de cette religion lorsque j'étais admit à l'école supérieure d'études et de sciences politiques de Londres. En effet, la religion encore très présente dans mon esprit fut balayé au profit d'une science et d'un autre mode de vie, celui de la rationalité.
Mon ami Jeremiah me disait toujours que j'étais un des amis de Dieu, ne pouvant tailler de pipes au Divin, j'avais quelques autres privilèges que je n'aurais laissé au bord d'une route pavée pour rien au monde, même, au péril de ma vie. J'avais en ma possession un savoir, un réfléchi que je comptais bien utiliser à des fins politiques. Depuis l'âge de trois ans, je suivais des débats, je pouvais, des heures entières fixer un écran de télévision pour y écouter les Lords, de costumes magnifiques vêtus.
C'est dans les années qui suivirent ma sortie de l'école que je devenais pour l'Angleterre, un homme avec un certain mérite, quelqu'un qui se faisait connaitre pour être un des plus jeunes secrétaires d'état. Je fis la rencontre d'un homme qui, sans le savoir aller bouleverser ma vie à jamais. Le Professeur O'Connor, cet homme de trois ans mon ainé était quelqu'un d'assez impoli, mais pourtant, il y avait de cette bouche, de ses paroles quelque chose de sacré, une prière mystérieuse. Je les buvais avec démence, j'étais envouté par le moindre de ses dires. Il m'introduisit parfaitement aux fondements d'une Nation propre. J'étais séduis par une telle intelligence, une lucidité sans failles.
Je pensais sincèrement qu'un jour cet homme deviendrait encore plus important qu'aujourd'hui, déjà directeur du Génie Militaire Anglais, et vice président de la Commission à l'Aviation, il pouvait à tout moment, faire appel à ses hommes et renverser le pouvoir. Il n'eut à cette époque, pas de raisons de le faire.
Le Professeur s'éloigna, il fut envoyé en mission à l'autre bout de la Manche, la France était déjà dans une période de Révolution sans précédent, un régime de dictature s'était installé, et les Anglais, amoureux de la démocratie s'y opposait parfaitement. De gestes lasses, O'Connor s'exécutait, même si au fond de moi, je savais que cet homme aimait le totalitarisme, qu'il était un fanatique d'Adolf Hitler et de Joseph Staline.

Il fait beau.
Un cadavre.
Une femme.
Elle est belle.
Nue.
Découpée.
Approche toi, que je te vois

Au moment où j'écris, mes yeux sont lourds, à demi clos. Mon verre de whisky est pour la dixième fois de la soirée dans un état proche du zéro absolu. Mon cerveau me joue des tours, cette femme apparait encore. Je lutte, ferme les yeux, les ouvre.
Où en étais-je déjà ? Ah oui ! J'évoquais la situation en France. Alors que nous pensions que cela serait comme Susanne Boyle : laid mais isolé. Nous nous trompions royalement, ce fut ensuite le tour de plusieurs grands états européens. Constamment, les frontières étaient condamnées. Il m'est arrivé, alors que j'étais Ministre aux Affaires des Autres (étrangères), j'ai du faire dans la finesse* (* en français dans le texte). pour y entrer. Je me suis rendu sur place, la situation est exprimée dans mon rapport du dix juin par une phrase "Apocalypse, terres dévastées. Europe dans un état grave, la fin est proche."

Oh oui, encore un peu.
Je peux sentir la peur sur ton visage.
Je peux voir tes yeux ronds
Je peux voir ton corps décharné.
Je veux le toucher, je veux te faire crier encore un peu.


Je me sens mal, mes yeux me jouent encore des tours, mon cerveau est dans un état second, mes mains sont crispées, la plume s'abbat sauvagement sur ma feuille. Mon souffle se fait légèrement décalé, je suis malade, très malade. Je me sers un verre de Whisky, je bois encore, je tente de faire partir ces images de mon crâne, elles y sont ancrées, impossible. Je me sens encore plus mal, j'ai froid, j'ai chaud. Mon corps brûle de l'intérieur, mon sexe me fait frisonner. Ma main lourde écrit encore sur ce bout de papier, mon cerveau est transporté. Je quitte spirituellement ce monde pour quelques instants.

Viens par ici
Viens me voir
Je suis un gentil homme
Je veux juste te tuer
Te faire du mal
Je veux juste de découper
Je veux juste te faire crier
Souffres encore, j'aime ça.

Mes souvenirs deviennent plus présents encore, je rythme mes pensées qui soulagent mon corps, je chantonne, ça y est, tout est très clair pour moi, laissez moi vous présenter George Hemingway, laissez moi vous rappeler mes actes, laissez vous avoir.

Les oiseaux chantonnent, il fait chaud, trop chaud pour l'homme sur la terrasse. Il maudit la météo, il maudit les idiots de la télévision, il maudit tout le monde, même les trois jardiniers qui s'activent dans son jardin. Il fixe un point dans le vide, son front graisseux est parcourut d'une sueur puante, rance. Une femme magnifique, une blonde aux yeux verts de noir, élancée, silhouette mince s'en approche. Ils discutent, ils ont grands, ils peuvent parler.
George n'est pas très loin, il joue à abattre une grenouille qu'il vient de pêcher dans le petit étang privé du domaine, il la tape, un sang blanc coule bientôt. Il affiche un sourire satisfait, heureux de son crime, il vient de mettre à mort la première bête de son existence. Il ressent des picotements au niveau du sexe, il semble adorer ce genre de choses. George fixe les deux êtres qui s'embrassent sauvagement sur la terrasse, il est très en colère. Ils sont puants, comment peut-on s'aimer ? Il ne comprend pas, lui ce qu'il veut, c'est tuer, faire du mal, comme lorsqu'il a frappé la petite Betty jusqu'à lui casser trois dents et le nez, sans raisons, juste parce qu'il avait envie. C'était la première fois que son sexe s'était tendu à ce point, et depuis; il ne se tendait jamais que lorsqu'il tapait quelqu'un ou tuer une bestiole. George s'imagine déjà, il sera libre dans quelques temps, il suffit que ces deux silhouettes soient effacées, comme la brume efface les traces d'un phare. Il suffit de les faire disparaitre, ce sera enfantin, il le sait. A ce moment, son cerveau décroche, il veut les tuer, il veut être un petit homme libre. Il ne supporte pas ses parents, il ne supporte personne. Vivre ou mourir... Le choix n'appartiendra pas à ces deux personnes, non. Il veut avoir la vie de ses parents entre les mains, il veut pouvoir palper leurs cadavres découpés en suivant le sens des artères, ne jamais abimer une proie, il le sait, papa l'a amené à la chasse. Il regarde l'heure sur la montre reçue pour ses dix ans. Il est six heures moins le quart, son père se débarrasserait de sa blague "l'heure du ricard" si on lui eut annoncé l'heure. Il le sait, c'est ce soir le bon soir. Depuis six mois, il attendait que lui murmure le chant des oiseaux, il attendait de sentir ce léger frottement en lui. Il en est certain, il devra les découper ce soir, les faire souffrir un peu plus. Il en salive, il en bave. Il est heureux, il sort de derrière le buisson.
Maman se précipite pour le serrer dans ses bras fins, de petite fille. Il la laisse faire sans convictions, pensant au nombre de sachets qu'il faudra pour emballer ses bras, ses cuisses, son buste, et la pièce maitresse, la tête. Il veut contrôler son cœur, lui murmurer des mots doux avant qu'elle s'abandonne à la mort dans un dernier cri. Il veut qu'elle tombe, qu'elle s'écroule, qu'elle brûle. Il a élaboré une petite bombe artisanale grâce à la "recette" trouvée dans les livres sur la guerre de Papa. Il a déjà la pièce parfaite, il les fera descendre à la cave, il voudra montrer la pièce dérobée qu'il a découvert. Papa et Maman seront fiers de lui, il le sait, et il mettra en place son jeu pervers, salace. Il veut toucher son sexe déjà dur à cette idée, il veut voir en sortir ce liquide viril. Il voudrait avancer le temps pour voir brûler les corps.

Quelques heures plus tard.
C'est l'heure, c'est enfin le moment qu'il attendait. Son sexe n'a pas baissé de volume, son pantalon lui fait mal, son membre est prisonnier derrière une épaisseur en tissus, il souffre, mais ne dit rien. Tout doit être parfait, tout doit être comme dans son fantasme, magique, mathématiques, logique. Malgré son jeune âge, il sait déjà où il va aller, il ira chez son oncle et sa tante, qui se meurt d'un cancer du cerveau. Il est prêt. Il appelle Papa et Maman d'une voix presque mélodieuse, chantant le printemps, annonçant un bon présage. Il fait une mine étonner, déjà dans la cave, faisant semblant d'avoir découvert quelque chose de magique, comme la clé vers un monde de prostitués japonaises. Ils viennent, on entend les pas lourds de son père, et les talons qui claquent de sa pauvre mère. Ils entrent, George dit aller chercher une lampe torche, lorsqu'il sort de la pièce, il enferme ses parents. Tout est prêt pour eux depuis plus de huit mois; Il est enfin sûr de lui. Son sexe est tendu, il le libère, il le touche légèrement, le laissant ainsi à l'air libre de l’escalier tiède. Il entend déjà ses parents demander d'ouvrir, lorsque personne ne vient ouvrir, et qu'ils se rendent compte être réellement pris au piège, la femme pleure, hurle. Le sexe de George coule tout seul, il entame des vas et viens rapides. Au bout de quelques secondes, un cri rauque lui échappe, ses muscles se contractent, les cris ont doublé de volume. Il attrape le petit détonateur dans sa poche. Construit pendant la guerre, cette cave est blindée, résistant à toutes sortes d'explosions. Il presse le bouton, un boum, des cris. Puis plus rien. Un silence...De mort. Il ouvre après quelques secondes d'hésitations. Une odeur emplit ses narines, l'homme est mort, la femme a perdue ses jambes mais soupire encore. Il s'en approche, il penche son visage sur le sien et lui souffle au visage, elle suffoque, elle souffle, presque morte. Il se masturbe de nouveau et répand sa semence sur le visage de sa mère, il rigole à ne plus en pouvoir. L'odeur de chaire brûlée le drogue, il aime, il renifle. Il l'achève du couteau qu'il tenait dans sa main droite. Le Mal est né ce soir là... Camouflé pendant des années, il fit de nouveau son apparition.

Il veut effleurer son corps, toucher ses seins nus, croquer sa pauvre peau. Il enlève ses vêtements, se retrouve nu comme au premier jour, il fait trop chaud. Il passe d'abord ses mains appliquées sur son bras, il la touche, explore la marchandise. Son bras parfumé est bon, très bon. Il lèche sensuellement, son autre main caresse son sexe dur. Il jouit très vite, mais ne se laisse pas déconcentrer par un cri de jouissance. Il s'amuse tout d'abord, mordant comme un nourrisson suce le lait au sein de sa mère. Puis, tendrement, il tordit son bras, il y enfonça sa dentition, le sang encore chaud coulait dans sa gorge. Il en boit à la source, son autre main caresse ce corps coupé en deux. Il lèche encore, il croque, arrache la chair sauvagement. Il aime ça. Il grignote jusqu'à l'os, le suce délicatement.
Il décide de couper ce corps en morceaux et de garder ceux qu'il mangera. Il s'applique, et se lève, vers l'autre cadavre. Le repas promettait d'être excellent. Bienvenue aux Enfers.






Dernière édition par Douglas J. Brown le Mer 5 Oct - 1:51, édité 2 fois
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Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves Vide
MessageSujet: Re: Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves   Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves EmptyMar 4 Oct - 18:30

Bienvenue à Miami !
Si tu as besoin de quoique ce soit, n'hésite pas.
A vue de nez, ton histoire me paraît légèrement courte.
Il manque certaines choses dans la fiche, telles que les images et un champ "Célébrité" non rempli.
Bref, je vais lire ça de ce pas. Wink
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Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves Vide
MessageSujet: Re: Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves   Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves EmptyMar 4 Oct - 18:41

Waw. (ouais, je fais un double post, fuck.)
Je t'avoue que je me retrouve dans un beau dilemme, après m'être penché sur ta fiche. On ne va pas y aller par quatre chemins, tu écris vraiment bien, vraiment vraiment bien, je suis fan. Aucune faute, un style à couper le souffle, bref, je me fais critique littéraire. Ton exemple de RP ajouté à ton écriture montre que tu as le niveau, mais encore une fois, ton histoire est légèrement courte. Te sens-tu de rajouter un paragraphe ?
C'est dommage, le reste est vraiment parfait. Ton personnage est intéressant, ta façon de le décrire est captivante, mais je ne me vois pas accepter une fiche où l'histoire est trop brève. Il ne manque que quelques lignes, désolé de devoir te demander ça, mais c'est le règlement.
De plus, pense à remplir correctement la mise en forme de ta fiche, s'il te plait.
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Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves Vide
MessageSujet: Re: Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves   Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves EmptyMer 5 Oct - 1:53

Bonjour (a)

Oulalalalala, je ne sais pas ce qui s'est passé, mais j'avoue ne jamais avoir réalisé un produit inachevé de la sorte, j'étais crevé hier soir, j'ai pas vérifié (a). C'est éditié, et encore désolé (a)
Merci des gros compliments pour mon style (a)
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Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves Vide
MessageSujet: Re: Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves   Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves EmptyMer 5 Oct - 1:56

C'est parfait.
J'oubliais, excellent choix de célébrité.
Tu es validé, have fun. Wink
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Roméo M. Evingham
Roméo M. Evingham

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Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves Vide
MessageSujet: Re: Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves   Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves EmptyMer 5 Oct - 5:47

bienvenue a toi Smile
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K. Robyn Dawkins
K. Robyn Dawkins

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❥ EMPLOI/ETUDES : Assistante


Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves Vide
MessageSujet: Re: Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves   Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves EmptyMer 5 Oct - 6:07

WELCOME :love:
Jolie fiche et très bon choix d'ava ♥️
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Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves Vide
MessageSujet: Re: Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves   Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves EmptyMer 5 Oct - 8:02

Merciiiiii :ralala:
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Teddy R. Winchester
Teddy R. Winchester

❥ MESSAGES : 288
❥ QUARTIER : Miami City
❥ EMPLOI/ETUDES : Streap-Tease


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❥ Age: 24 ans
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Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves Vide
MessageSujet: Re: Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves   Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves EmptyMer 5 Oct - 8:10

Je viens de lire ta présentation et pour être franche.
J'ai pris un sacré plaisir à te lire. J'adore l'histoire de ton
personnage d'ailleurs.

Bienvenu et amuse toi bien ici Wink
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InvitéInvité




Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves Vide
MessageSujet: Re: Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves   Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves EmptyMer 5 Oct - 11:30

Merci bien, ça me fait toujours plaisir quand on aime ce que j'écris *O*
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Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves Vide
MessageSujet: Re: Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves   Douglas J. Brown ≈ Alice aux bouts des rêves Empty

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